Beaucoup se sont amusés de la prétendue fin du monde annoncée par les Mayas pour ce mois de décembre. En fait, il s’agit de la fin d’un grand cycle, la roue tourne et l’histoire continue… Alors que nous bouclons ce dernier édito de l’année, la conférence internationale sur le changement climatique à Doha, au Qatar, ne nous dit pas autre chose. À une échelle de temps plus courte, bien sûr, le curseur politique mondial sur le climat cherche un nouveau souffle. L’enjeu est de déterminer une seconde période du protocole de Kyoto à partir de 2013 mais avec quels pays, et avec quelles ambitions ?
Deux ans après sa précédente analyse, l’Agence internationale de l’énergie pointe les possibilités technologiques permettant de relever le défi du changement climatique… mais encore trop faiblement utilisées.
Les pays de la convention -cadre des nations-unies sur les changements climatique et ceux signataires du protocole de Kyoto, réunis en Afrique du Sud à Durban du 28 novembre au 9 décembre 2011, étaient mal engagés pour dessiner un avenir aux mécanismes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
ENERGIE PLUS publie une enquête "plan climat-territoriaux" dans son numéro du 1er décembre 2011.
A l’approche de Noël, les États engagés dans les négociations internationales sur le climat vont-ils faire un cadeau aux générations futures ? Il est à parier que non.
Au moment où nous bouclons ce numéro, les prémisses de la 17e Conférence des parties à Durban en Afrique du Sud, prévue du 28 novembre au 9 décembre 2011, ne sont pas rassurantes.
Les lignes bougent. La prise de conscience des évolutions climatiques, de l' usage souvent trop intense des ressources fossiles et agricoles, et de la nécessité impérieuse d’économiser l’énergie est devenue plus largement répandue dans le grand public.
Est-ce une réelle avancée ou bien une chausse-trappe ? La réalisation désormais obligatoire par les entreprises et les collectivités d’un bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) suscite de nombreuses interrogations, tant sur son périmètre que sur les modalités, qui peuvent faire douter de la pertinence de cette nouvelle exigence réglementaire.