Energie plus
Home
Menu
Un paysage énergétique en mouvement
Publié le:  31 octobre 2011

Les lignes bougent. La prise de conscience des évolutions climatiques, de l' usage souvent trop intense des ressources fossiles et agricoles, et de la nécessité impérieuse d’économiser l’énergie est devenue plus largement répandue dans le grand public.

En corollaire, les professionnels et spécialistes de ces questions se doivent d’affiner les solutions techniques, financières, réglementaires, etc. pour la mise en oeuvre concrète des actions répondant aux grands enjeux du XXIe siècle. La réactualisation du scénario négaWatt  en est un exemple. Trois autres actualités récentes le montrent. suite

Premièrement, la Commission européenne a présenté le 12 octobre 2011 ses propositions de réforme de la Politique agricole commune. Parmi elles, l’Union européenne veut soutenir les mesures agro-environnementales, le développement des énergies renouvelables (EnR), la réduction des émissions de méthane et le stockage du CO2 par la foresterie.
Ce sont des points importants pour inclure le monde agricole dans une démarche soutenable.

Deuxièmement, Arnaud Gossement a remis un rapport à la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet sur l’articulation du droit minier et du droit de l’environnement.

Sous-tendu par la polémique sur l’exploration des réserves en gaz de schiste, ce rapport ouvre de plus vastes horizons sur une exploitation du «patrimoine commun» que sont les ressources minières. Il pointe particulièrement la nécessaire réforme du droit minier et plus largement des processus de décision devant inclure les parties prenantes (collectivités, public, etc.).

Enfin, Claude Turmes, rapporteur de la Commission “Industrie, recherche et énergie” du Parlement européen sur le projet de directive sur l’efficacité énergétique, propose 119 amendements.

Il se veut plus volontariste, avec l’objectif d’une société sobre en énergie et produisant principalement des énergies renouvelables en 2050.

Entre autres, il précise les moyens de financement des actions de l’Union européenne pour encourager les économies d’énergie primaire qui doivent être de 368 Mtep en 2020 ; il redéfinit la baisse de 1,5 % par an des ventes d’énergie finale (sur la base d’une moyenne sur trois ans en incluant le transport) et recommande que chaque État membre atteigne 30 % de son potentiel identifié en cogénération.

Une affaire à suivre pour savoir jusqu’où les lignes vont bouger…

Stéphane Signoret, Rédacteur en chef d'Energie Plus

© ATEE – ENERGIE PLUS 2011 - Tous droits réservés

Sommaire de ce numero

Acheter ce numero

S'abonner à la revue ENERGIE PLUS