Globalement le Fonds Chaleur (aides régionales pour les projets de plus 100 tep/an et BCIAT pour ceux de plus de 1000 tep/an) a permis de soutenir 1638 installations sur 2009-2011, pour un montant total d’aide de 612,52 millions d’euros. Ces résultats sont en ligne avec l’objectif intermédiaire de 2012. Mais pour atteindre l’objectif 2020, le rythme devra être plus soutenu et il n’est pas certain pour l’instant, vu les contraintes budgétaires de l’Etat, que suffisamment d’argent soit débloqué pour augmenter les capacités du Fonds chaleur.
Grâce à ces 1638 nouvelles installations, 789,7 ktep/an de chaleur renouvelable vont être produits en plus, dont 649,5 tep/an par du bois. Les 86 installations sélectionnées à l’issue des trois appels à projet BCIAT comptent à elles seules pour 464,2 ktep/an. En moyenne, le niveau d’aide de l’Ademe est de 776 euros/tep mais il y a de fortes disparités entre les projets du BCIAT (399 euros/tep), ceux de la géothermie (1018 euros/tep) et du solaire (11482 euros/tep).
Sur le dernier appel à projets BCIAT 2011, 25 projets sur 33 ont été choisis pour une aide totale de 43,8 millions d’euros, soit 31% des investissements. 119,1 ktep/an seront produits par ces installations une fois qu’elles seront construites. C’est moins que prévu initialement pour cet appel (175 ktep).
A l’horizon 2015, l’Ademe estime que les projets soutenus dans le cadre du Fonds Chaleur permettront de créer 10 000 emplois dont la moitié indirects. Ils conduiront aussi à l’économie de plus d’un million de tep par an et éviteront des émissions annuelles de gaz à effet de serre de 2,7 millions de tonnes eqCO2.
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