L’insularité électrique de la région bretonne est bien connue (voir Énergie Plus n°438) et face aux difficultés de l’approvisionner en quantité suffisante, l’État a décidé de recourir à cette solution technique. Ce choix est discutable : si depuis dix ans les Pouvoirs publics – État mais aussi Régions – avaient oeuvré à faire baisser la demande et à appuyer le développement de la cogénération, de l’éolien terrestre et de la méthanisation, le recours à une CCCG ne serait peut-être pas nécessaire.
L’attentisme a donc un prix, il oblige désormais à opter pour une solution de production d’électricité massive et centralisée. Quitte à privilégier la centralisation, certains esprits taquins pourraient suggérer qu’on attende plutôt la mise en service de l’EPR à Flamanville en 2016…
Mais les Centrales à Cycle Combiné Gaz ont indéniablement le vent en poupe. Sous réserve d’avoir un approvisionnement en gaz naturel sécurisé, elles présentent les atouts d’une technologie bien maîtrisée, flexible et rapidement opérationnelle.
Pour la future centrale bretonne,le cahier des charges de la CRE demande une puissance active de 450 MW (-10 %/+15 %) et un rendement électrique sur PCI minimum de 54 % ou 57 %, selon que le refroidissement est à air ou à eau.
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Les nouvelles centrales consomment un tiers de gaz en moins que la moyenne
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Les caractéristiques de la Centrale Cycle Combiné Gaz d’Irsching 4
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350 MW en dix minutes
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Lire l'article complet dans ENERGIE PLUS n°471 du 15 septembre 2011
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