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La mini-cogénération : un bon calcul
Publié le:  22 juin 2010

Encore peu développée en France, la mini-cogénération tente néanmoins de percer en montrant qu’elle permet aux propriétaires d’un bâtiment collectif ou tertiaire d’économiser sur leur facture énergétique. Deux exemples récents, à Lyon et en région parisienne, le prouvent.

Perchés sur une colline qui domine la Saône, les bâtiments du Vergoin dans le IXe arrondissement de Lyon sont sortis de terre dans les années 1970. Leur conception ne satisfait plus d’un point de vue énergétique et les 500 logements font l’objet d’un programme de réhabilitation thermique depuis 2008. Non seulement l’isolation et les menuiseries des bâtiments sont revues, mais également la chaufferie. GrDF a accompagné Grand Lyon Habitat (l’Opac du Grand Lyon) dans l’installation d’un système de chauffage pour les logements et le groupe scolaire de la résidence. Exit les chaudières au fioul ! La chaufferie collective compte désormais trois chaudières au gaz naturel de puissance unitaire de 1 650 kW, un condenseur et une mini-cogénération du Britannique Cogenco de 240 kW électriques (360 kW thermiques) fonctionnant au gaz naturel.

En place depuis novembre dernier, cette “Anglaise” a fait sensation, le 24 mars, lors de son inauguration officielle. «Cofely a installé la nouvelle chaufferie au gaz en 2008, explique Sylvain Lapouge de Cofely. Dans le cadre du renouvellement du contrat d’exploitation, nous avons proposé la mise en place d’une cogénération en plus, dont nous avions anticipé la place au sein de la chaufferie.»...

Lire l'article dans ENERGIE PLUS n°447 du 1er juin 2010
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