Dalkia a par exemple annoncé que 7 de ses projets avaient été retenus pour une puissance cumulée de 57 MWe. Ses cogénérations alimenteront toutes des réseaux urbains de chauffage (Rennes, Orléans, Tours, Angers, Lens, Limoges et Strasbourg) pour 82 500 équivalents-logements.
Le Meeddm a annoncé que le niveau moyen du prix de vente de l’électricité produite par ces projets pendant 20 ans sera de 145 €/MWh, contre 128 €/MWh pour les projets CRE 2 et 86 €/MWh pour ceux de CRE 1. Ce résultat est sans surprise puisqu’il était logique que le prix soit en phase avec le nouveau tarif de rachat d’électricité compris entre 125 et 150 €/MWh (voir Energie Plus n°439).
Il est à noter que 16 des 32 projets sélectionnés présentent des puissances comprises entre <NOBR>3 et 5 MWe</NOBR>. Il y a donc en France une réelle demande pour des installations de cette taille qui, à défaut d’être éligible au tarif de rachat, pouvaient au moins espérer trouver dans les appels d’offres de la CRE un moyen d’être valorisées. Malheureusement, l’idée aura été de courte durée, puisque le Meeddm a annoncé que le prochain appel ne concernerait que des installations de plus de 12 MW.