Avoir un bon fromage à présenter sur sa table... quoi de plus simple ?
Mais peu de consommateurs savent que le petit-lait issu de la préparation dudit fromage est un résidu qu'il faut traiter et/ou valoriser. L'industrie agro-alimentaire recycle ainsi les lactosérums doux soit directement (biscuit, chocolat, lait infantile, etc.) soit après transformation en poudre (boisson protéinée, etc.). Mais pour le lait de chèvre, la situation est plus compliquée : «le lactosérum que nous avons est acide et ne peut pas être valorisé en poudre, fait remarquer Jean-Marie Larre, directeur de la fromagerie Verdier à Loubressac (Lot). Jusqu'alors, nous le donnions aux porcheries en tant qu'aliment pour les animaux, mais petit à petit elles n'ont voulu ni le payer, ni venir le chercher. Cela représentait donc une charge pour nous.»
Ce producteur de fromages de chèvre, comme le Rocamadour AOC, a donc cherché une solution pour traiter en interne son petit-lait (7 500 m3 par an, soit 432 tonnes de DCO et 324 tonnes de DBO5 par an). Il disposait déjà d'une station aérobie pour traiter ses eaux blanches. Mais le coût énergétique du traitement par cette station d'épuration aurait été trop important. Il s'est donc tourné vers la méthanisation avec l'idée d'aller jusqu'au bout en réduisant au mieux le volume de boues à épandre...
- (...) 50%d'économies d'énergie (...)
- (...) Etude amont sérieuse (...)
Lire l'article dans le supplément d'ENERGIE PLUS n°423 du 1er avril 2009
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