Un air intérieur de qualité, économe en apport d’énergie et assurant le confort des habitants : tel est le défi qui attend la ventilation des bâtiments, dans un avenir relativement proche. Cela concerne non seulement le résidentiel mais aussi le tertiaire et l’industrie où bien souvent les contraintes architecturales des locaux de grand volume et les process dégageant des pollutions spécifiques doivent être traités au cas par cas. Bureaux d’études, maître d’ouvrages, constructeur de matériels, exploitants, installateurs, etc., sont donc appelés à oeuvrer, dans un même élan, à la mise en place de systèmes de renouvellement d’air performants. Car il reste encore trop souvent des cas où la ventilation, mal dimensionnée, mal installée ou mal entretenue, n’assure pas ses fonctions. «Dans le tertiaire par exemple, on estime que dans 75 % des cas il n’y a pas de maintenance, quand les systèmes de ventilation existent !, explique Pierre Deroubaix, ingénieur au département Bâtiment et urbanisme de l’Ademe. Il n’est pas rare de trouver des filtres bouchés, des courroies usées dans les caissons de ventilation, etc., ou alors de constater que dès l’origine les bouches d’extraction ne comportaient pas de gaine…».Les Centres d’études techniques de l’équipement qui réalisent 200 à 300 contrôles notent ainsi qu’environ un logement neuf sur deux n’est pas conforme à l’arrêté du 24 mars 1982. Ce constat a conduit les groupes de travail du Grenelle Environnement à inclure un engagement spécifique pour améliorer «le processus de réception des bâtiments adapté aux réglementations en matière d’aération, de ventilation et d’acoustique». Il est précédé de cinq engagements sur la qualité de l’air…
Lire l'article publié dans ENERGIE PLUS n°413 du 15 octobre 2008
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